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COMMUNIQUE DE PRESSE

L’avenir de la pêche se joue aujourd’hui :

Journées « filière morte » les 30 et 31 mars partout en Bretagne !

Depuis des années, la pêche bretonne affronte les crises à répétition : Covid, Brexit, prix des énergies, réduction des espaces de pêche, etc.Fièrement attachés à leur métier, les pêcheurs ont su relever la tête et avancer. Alors que les contraintes qui pèsent sur les armements s’accumulent (réglementaires, administratives, environnementales), les décisions récentes ne permettent plus à la filière de se projeter vers l’avenir. Aujourd’hui la coupe est pleine !

Ce n’est pas faute d’avoir prévenu nos décideurs et certes, d’avoir obtenu des aides pour maintenir la filière à flot en attendant des jours meilleurs, mais ce que l’on nous donne d’une main, on nous le reprend de l’autre ! Aucun pêcheur, aucun entrepreneur, n’aspire à être sous perfusion de subventions publiques. Tous veulent vivre de leur métier et remplir leur rôle dans la société : contribuer à la souveraineté alimentaire nationale et européenne.

C’est la mer qui nous fait vivre et qui vous nourrit. Alors les exigences de protection des ressources et de l’environnement, nous les partageons. Ce que nous ne partageons pas c’est la méthode !

Les actions entreprises par toute la filière sont nombreuses et les résultats sont là. L’état des stocks s’améliore constamment, les zones de protection mises en place par les pêcheurs eux-mêmes sont plus nombreuses que jamais. Mais tout ce travail de terrain est écrasé par des décisions brutales prises par des technocrates à Paris ou à Bruxelles. Les règles du jeu changent et se durcissent en permanence alors qu’on nous parle de planification environnementale. Ces décisions nous empêchent d’envisager l’avenir et donc d’investir, d’évoluer, et de se renouveler. Aujourd’hui nous le disons : re zo re* !

Ces 30 et 31 mars sont déclarées journées « filière morte » : plus de pêche, plus de poisson. L’ensemble des maillons de la filière pêche veut ainsi montrer ce que serait une Bretagne sans sa pêche. Ces journées seront l’occasion d’actions pacifiques, symboliques et coordonnées par l’ensemble de la filière. Le CRPMEM et les CDPMEM de Bretagne se désolidarisent d’avance de toute autre forme d’action et de violence.

Au-delà des réponses, nous voulons des actes de la part des pouvoirs publics. Les revendications relayées par le Comité National des Pêches Maritimes et des Elevages Marins sont dans les mains de nos décideurs politiques. La balle est dans leur camp.

Nos métiers, nos territoires et notre souveraineté alimentaire sont en jeu. Défendons les !

 

Communiqué co-signé par :

Olivier LE NEZET, Président du CRPMEM de Bretagne et du CDPMEM Morbihan

Yannick CALVEZ, Président du CDPMEM du Finistère

Grégory METAYER, Président du CDPMEM des Côtes d’Armor

Philippe ORVEILLON, Président du CDPMEM d’Ille-et-Vilaine

flyer-Journées Filière Morte (1,16 Mo)

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