Palourdes, coques, huîtres sauvage et pouces-pieds font l’objet d’une réglementation stricte. Celle-ci est définie par le CRPMEM de Bretagne gisement par gisement. Elle permet une gestion locale et durable de la ressource.
Une pêche réglementée pour assurer la pérennité du gisement
Le CRPMEM a mis en place une réglementation qui :
- Limite dans le temps la pêche. La pêche est autorisée selon un calendrier précis et sur des zones spécifiques.
- Contingente le nombre de pêcheurs autorisés par zone de pêche.
- Fixe la taille minimale des coquillages.
- Précise les techniques de pêche et les engins autorisés.
Une pêche suivie et étudiée
Les comités évaluent chaque année les stocks disponibles des différentes espèces, sur la base de protocoles définis par Ifremer. Cette évaluation permet d’adapter la réglementation (taille, durée, quantité, zone,…). La qualité de l’eau fait également l’objet d’un suivi particulier par les comités. A ce titre, les comités siègent dans les instances de gestion de la qualité des eaux côtières.
En parallèle, les comités mènent des études pour mieux comprendre les dynamique de population, améliorer la sélectivité, comprendre l’interaction avec le milieu ou limiter l’impact sur les oiseaux ou les habitats. Quelques exemple de projet : ACDC ; Impezogolfe ,…
Une pêche surveillée et contrôlée
En complément des services de l’Etat, les gardes jurés, salariés des CDPMEM, contrôlent la pêche à pied, en mer comme à terre. Ces agents assermentés peuvent constater des infractions et dresser des procès verbaux.
Des coquillages de qualité et labellisés pêche durable
Dans le Golfe du Morbihan, la palourde de pêche à pied a été labellisée Valeur Parc Naturel Régional. Cette marque valorise les productions durables qui concilient les aspects écologiques, économiques et sociaux. Elle récompense les acteurs économiques responsables engagés dans le développement de leur territoire.